Montana 1948, Larry Watson

"From the summer of my twelfth year I carry a series of images more vivid and lasting than any others of my boyhood and indelible beyond all attempts the years make to erase or fade them...."

 

1948, David Hayden, un garçon de 12 ans, s'apprête à vivre un été qui va bouleverser sa vie...

 

Sur les conseils d'un libraire de Camponovo, Oliver Gallmeister publie Montana 1948 dans sa nouvelle collection de poche "Totem". Ce roman publié en 1993 aux Etats-Unis est traduit en 1996 aux éditions J.-C. Lattès. Il est en 2010 le fer de lance de la collection "Totem" et est déjà considéré par certains critiques et au moins deux auteurs américains (Pete Fromm et David Vann) comme un livre "culte".

 

C'est sur les conseils de ces deux auteurs américains que je me suis plongée dans ce roman de l'Ouest.

 

Il est parfois des évènements dans la vie d'un petit garçon qui vous font grandir prématurément. David est le fils et le petit-fils du shérif de Mercer County, dans le Montana et vivait à "Bentrock à la limite de la frontière de l'Etat". Sa mère qui a suivi son époux, tout en regrettant son choix d’abandonner le droit par atavisme, était secrétaire au greffe du tribunal situé en face de la maison. La famille Hayden joue un rôle important dans la communauté, l’influence du grand-père est toujours importante et l’oncle de David, Franck Hayden, médecin est un héros de guerre. Pourtant, les révélations de la gouvernante de David, alors qu’elle est souffrante, vont remettre en cause cet équilibre familial et surtout la réputation de la famille Hayden.

 

 

 

David, en quelques jours, va apprendre que les personnes qui nous entourent ne sont pas toujours celles que l’on perçoit, que le pouvoir peut avoir une influence néfaste sur celui qui le possède et qu’il est aisé d’en abuser, et enfin, que l’homme est parfois confronté à des choix cruels entre une loyauté envers sa famille et sa probité. Une perte de repères violente, irréversible pour un jeune garçon. Le tout dans une écriture saisissante et une traduction non moins remarquable de Bertrand Péguillan.

 

 

 

« Il faudra désormais ajouter ce Montana 1948 à la liste de ces petits livres qu’on se refile entre amis sûrs. […] En bon français, on appelle ça un livre-culte. » Eric Neuhoff, Madame Figaro.

 

 

 Montana 1948, Larry WATSON, Gallmeister, collection Totem, n°01, 2010

 

Laetitia  



08/07/2010
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