Ô muse Melpomène !

 

 

Divine enchanteresse olympienne

 

Ton sang court-il sans tarir dans mes veines ?

 

Perdu dans les méandres sinueux et arabesques

 

De tes courbes, de tes sourires,

 

Par une volonté titanesque

 

Je dois lutter pour ne point mourir ;

 

Mes mains, s’agitant fiévreusement,

 

Sur ton corps d’albâtre

 

Laissent ici et là des envolées noirâtres

 

Seuls indices impérissables de cette passion d’amant.

 

Je m’enfonce ainsi davantage chaque jour

 

Dans un labyrinthe de souffrances et de tortures ;

 

Partout où je regarde, je t’aperçois,

 

Tu obsèdes mes pensées sans m’apporter la joie !

 

Enfin, par ce poème dédié, je veux, ô Écriture,

 

Te murmurer tendrement : «  Je t’aime, d’un éternel Amour ! »

 

Poème achevé le 24/08/06 à Avallon

 

Paul-Etienne



19/05/2010
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