Errance d'un poète amoureux
Il fait sombre désormais dans mon cœur,
Les couleurs se sont évanouies quand ton âme m'a quitté.
Cependant, une flamme timorée brûle toujours à l'intérieur,
Fragile elle vacille, elle frémit, elle s'essouffle, mais jamais
Ne s'éteint. Elle recouvre, chaque jour, en de fugaces instants,
Sa clarté, sa brillance, sa vigueur d'antan,
Quand mon esprit embrumé se met à dériver
Vers nos souvenirs, et se laisse tout entier subjuguer
Par les divins moments passés en ta présence.
Mon âme solitaire, arrachée sans vergogne à ta bienveillance,
S'ennuie, se languit, se recroqueville sur elle-même,
De ne pouvoir à nouveau crier à la face du monde : « Je t'aime ».
Le 02/12/09 à Dijon
Paul-Etienne